Durant le Moyen Âge, il devient un point stratégique aux confins du Maine, de l'Anjou et de la Touraine. Occupé, ensuite, par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, le château devient la propriété de Jean Daillon, chambellan du roi Louis XI, en 1457.
Pendant deux siècles, les Daillon œuvrent à l'embellissement du château, et transforment l'ancienne forteresse médiévale en logis de plaisance. Dans son décor de la Renaissance italienne, Le Château reçoit alors des hôtes illustres: Henri IV, Louis XIII et la Marquise de Sévigné.
En 1751, Le Lude devient la propriété de Joseph Duvelaër, un armateur de la Compagnie des Indes marié à une Chinoise de Canton. Il modernise les lieux, et trente ans plus tard, sa nièce, la Marquise de La Vieuville, édifie l'aile néoclassique. Elle défend et sauve le Château pendant la Révolution. Ses descendants, les Talhouët-Roy, entreprendront tout au long du XIXème siècle de vastes travaux de restauration.
Depuis 260 ans dans la même famille, le Lude est aujourd'hui la propriété du Comte et de la Comtesse Louis-Jean de Nicolaÿ, qui poursuivent la tradition de restauration et d'embellissement, notamment par la création de nouveaux jardins, qui ont servi de cadre à un son et lumière,le premier du genre, et qui a fait la renommée du Lude pendant près de quarante ans. Ils accueillent depuis le début des années 2000 plusieurs manifestations, comme la Fête des jardiniers, au cours de laquelle est décerné le prix P.J. Redouté.
Aujourd'hui, le château tel qu’il apparaît, a totalisé 7 siècles de construction. D’une hauteur de 35m, il est composé de 6 niveaux, 70 pièces, et 120 fenêtres sur une emprise au sol de 2000 m2. Les murs les plus anciens ont jusqu’à 8 m d’épaisseur. Aux abords, un km de haies taillées, 300m de balustrade, 900 m de murs structurent un jardin de 8 hectares et détient le label "Jardin remarquable".
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