L’histoire du château de débute vers l’an 1000. C’est Eudes 1er, comte de Blois, qui fait bâtir la forteresse sur le coteau dominant le fleuve, conçu pour surveiller la frontière entre les comtés de Blois et d’Anjou.
Le château passe ensuite aux mains de Sulpice 1er d’Amboise en 1054 et restera dans la famille d’Amboise pour 500 ans. A la fin de 1559, Catherine de Médicis, en possession du château depuis 1550, contraignit sa rivale Diane de Poitiers, maîtresse du roi Henri II, à l'échanger contre celui de Chenonceau.
À la mort de Charlotte de la Marck, petite-fille de Diane de Poitiers (1594), le destin du château de Chaumont connu bien des péripéties. Il fut l’heureux bien de maintes gens : fermier, baron, seigneurs de Ruffignac, duc de Beauvilliers, duc d’Anjou… Il fut acheté, légué en héritage, cédé en recouvrement de dettes ou encore choisi comme terre d’exil. Tantôt forteresse, manufacture, ou ferme, des restaurations furent commencées avec le comte d'Aramon qui l'acquit en 1834 (mort en 1847) et poursuivies avec le Vicomte Walsh.
Les écuries de Chaumont sont représentatives de ce que l'aristocratie fortunée fit construire à la fin du XIXe siècle pour abriter ses chevaux. Elles furent considérées à l'époque comme les plus luxueuses d'Europe, bénéficiant alors d'un éclairage électrique à arc, en même temps que l'Opéra Garnier et l'hôtel de ville de Paris.
Désormais, le château de Chaumont-sur-Loire et le Festival international des jardins sont réunis. Ils forment le Domaine de Chaumont-sur-Loire, propriété de la région Centre-Val de Loire et leurs programmations culturelles deviennent complémentaires ; le parc bénéficie du label Jardin remarquable.
Le Domaine accueille également des installations d’artistes contemporains et des expositions de grands photographes.
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